Une réunion organisée par le GLACEM sur le sujet des paysages du Morvan s’est déroulée le mercredi 25/06/2014 à la salle des grands lacs au Parc du Morvan.

Au cours de cette réunion, nous avons essayé de trouver des idées pour travailler sur le thème des paysages en faisant participer activement les habitants et les associations du Morvan. Il ne s’agit pas de travailler dans notre coin, mais en collaboration avec le Parc sur l’avenir des paysages du Morvan.

Les idées lancées

Ces actions entrent dans le cadre du CAC (Conseil Scientifique et Citoyen). Le CAC a été décidé avec le Parc comme ayant la même structure que le conseil scientifique. Un gros travail a été fait par le Parc (Atlas des paysages du Morvan, Charte forestière, États généraux des chemins…). Pour aller plus loin, il faut sensibiliser les gens à utiliser tous ces documents sur le terrain.

Il semble effectivement que ces documents, distribués à toutes les communes, soient assez peu utilisés dans l’ensemble. Il serait bien d’accompagner les communes dans les projets d’urbanisme, des relais locaux dans chaque commune sur le sujet pourraient apporter beaucoup. La communication doit se faire dans les deux sens : alertes en cas de problème par des réseaux locaux et soutien du Parc sur des projets ou des problèmes. Il existe une Zone pilote agriculture et paysage au niveau du « grand site » du Beuvray, ce projet est piloté par Vincent Guichard. Il existe une commission  Vie des territoires, architecture et patrimoine du Parc  il serait bien que le GLACEM y participe. Il faut aussi parler des affichages publicitaires illégaux qui dénaturent les paysages, mais le sujet piétine et on a du mal à avancer.

Comment persuader les agriculteurs et sylviculteurs qui sont des acteurs importants du paysage de prendre en compte la notion de paysage dans leurs travaux d’exploitation ? La P.A.C. (Politique Agricole commune) ne va pas forcément dans ce sens.

Un exemple au niveau de la commune de Lavault-de-Frétoy qui a pris un arrêté de réglementation de circulation sur les chemins de la commune et dressé une carte des chemins. Sans vouloir parler du passé, la présence les années passées d’un garde champêtre qui veillait à l’application des règlements limitait pas mal d’abus et permettait de régler beaucoup de problèmes directement au niveau municipal. La surveillance au niveau de la circulation des engins à moteur est importante, la sauvegarde des « prés de fonds » etc. les sujets de travail ne manquent pas.

Il serait intéressant de faire des ateliers sur site. Par exemple, des visites de villages sur le thème du paysage avec débat juste après la visite permettraient de collecter beaucoup d’informations et idées.

Conclusion et suite à donner à cette réunion.

1 – Il existe des documents très bien faits qu’il faut étudier, faire connaître et utiliser d’avantage. Le GLACEM peut jouer un rôle important sur ce thème. On peut extraire de ces documents les thèmes sur lesquels un levier est possible.

2 – Il faut que les membres du GLACEM s‘inscrivent dans les commissions du Parc, c’est très important.

3 – Proposer des pratiques bonnes pour le paysage qui ne seraient pas ou peu onéreuses, voire même pourraient rapporter de l’argent à la structure ou l’entreprise qui les met en œuvre.

4 – Créer un réseau de surveillance, mais qui intervient ?

5 – Inciter les communes à nommer un délégué au paysage qui pourrait être le lien entre le Parc, le GLACEM, les communes et les acteurs du paysage.

6 – Sensibiliser sur les inconvénients de certaines pratiques.

7 – Organiser des ateliers sur site dans des communes.