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La forêt morvandelle est traditionnellement exploitée à des fins énergétiques, puisque le flottage des bois de chauffage à destination de la capitale y a été pratiqué jusqu’au 19e siècle. Aujourd’hui, la demande en bois-énergie – plaquettes forestières en particulier – est croissante avec un contexte énergétique sensible permettant le développement de projets sur le territoire et en périphérie. Lire la suite

La forêt d’Anost s’étend sur 61% du territoire communal (moyenne nationale 26% ).

[dropcap1]L[/dropcap1]es résineux (douglas, sapin pectiné, épicéa commun) occupent 51% de la surface boisée, contre 49% pour les feuillus (hêtre, chêne sessile, érable sycomore, frêne, châtaignier, bouleau…). Lire la suite

Le rempart de terre, de pierre et de bois de l’âge du Fer

A l’occasion du siège d’Avaricum en 52 av. J. -C., César décrit le type de rempart qui protège les Gaulois de ses assauts  : « voici quelle est à peu près la forme de tous les murs gaulois : des poutres perpendiculaires, se suivant sans interruption sur toute la longueur du mur, sont posées sur le sol à un intervalle uniforme de deux pieds l’une de l’autre. Elles sont reliées les unes aux autres au-dedans et recouvertes d’une grande quantité de terre ; les intervalles dont nous venons de parler sont, sur le devant, garnis de grosses pierres. Ce premier rang ainsi formé et consolidé, on en ajoute un second par-dessus, en gardant toujours le même intervalle, de manière que les poutres ne se touchent point et que chacune repose sur la pierre exactement intercalée entre chaque rang  ; et ainsi de suite : tout l’ouvrage est continu jusqu’à ce que le mur ait atteint la hauteur voulue. Ce genre d’ouvrage, avec l’alternance de ses poutres et de ses pierres, offre un aspect dont la variété n’est pas désagréable à l’œil ; il a surtout de grands avantages pratiques pour la défense des villes, car la pierre défend du feu, et le bois, des ravages du bélier, qui ne peut ni briser ni disjoindre une charpente de poutres, attachées en dedans l’une de l’autre, qui ont d’ordinaire quarante pieds d’un seul tenant » (Guerre des Gaules, VII, 23). Lire la suite