Projet d’aménagement du Haut-Folin

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Une réunion publique d’information sur le projet d’aménagement du Haut-Folin, s’est tenue le mercredi 17 février 2016 à 19h00 à la salle des fêtes de Saint-Léger-sous-Beuvray. Sur le site Gens du Morvan, vous pouvez visionner les vidéos de cette réunion en cliquant ici[/box]

Compte rendu de la réunion du 10/02/2016 au Parc
Présents : Patrice Joly (président du Parc), Mr Jean Claude Nouallet (vice président du Parc), Jean-Philippe Caumont (directeur du Parc), Mr René Blanchot (Maire de Glux), Olivier Thiébaut (Chargé de mission urbanisme et paysage au Parc), Yvon Letrange (Vents du Morvan)…

…Jean-Claude Lacroix (Autun Morvan Ecologie), Xavier et Nathalie Niaux, Marcel Marceau, Bénédicte de Contenson, Valérie Vaillant et Bruno Alléas (collectif défense du Haut Folin)
Présentation du projet
Patrice Joly présente l’historique du projet, un premier projet avait été regardé, avec la construction d’une tout de vision à 360°, projet des années 2010, beaucoup moins élaboré et sans accès aux personnes à mobilité réduite. Un concours d’architecte avait abouti à plusieurs projets entre 300 et 600 000€ dont il n’avait pas été possible à l’époque de réunir les financements.

Puis l’été dernier, un investisseur allemand s’est présenté, la société EAK (Erlebnis Akademie AG). 
Cet investisseur a l’expérience de sites du même genre et propose un investissement clé en main en ce qui concerne la structure. Reste à charge de la collectivité les infrastructures de réseaux, circulation, parkings, assainissements… Ce qui pour l’instant est évalué à 5 à 600 000€.
Rien n’est ni conclu, ni signé, l’investisseur a simplement fait savoir fin d’année dernière que le projet l’intéresse et qu’il est prêt à aller plus loin dans les études.

Les associations présentes et particulièrement l’association de défense du Haut Folin font savoir que des infos circulent dans les journaux et dans les bulletins municipaux qui ne correspondent pas exactement à ce qui est dit. Elles craignent de voir arriver le projet ficelé sans que la population n’ait vraiment été informée et consultée. On parle d’un RDV avec l’investisseur en février et une visite des élus est prévue en Bavière les 30 et 31 mars.
La presse et les infos municipales font état de contacts et études déjà réalisées qui peuvent laisser penser que le projet est malgré tout déjà pas mal avancé.

En ce qui concerne la construction
Le Parc précise que la construction serait entièrement en douglas lamellé collé à l’exception des pièces de raccordement en acier. Les investisseurs ont visité la fabrique de lamellé collé de Sougy. Comme le veut la réglementation actuelle, la structure sera accessible à tous et jusqu’en haut. Un parcours dit ludo éducatif sur le thème de la découverte du milieu naturel est envisagé, la visite durerait entre 2 et 3h.
Il ne faut pas forcément se baser sur ce qu’on voit sur le site de EAK car chaque réalisation fait l’objet d’un look et d’une structure différente. La structure prendrait une surface au sol de 20 mètres de diamètre environ. Il faut ajouter à cela les infrastructures d’accueil (accueil, restaurants…) pour 150 à 200 m2 et le ou les parkings.

Autun, Morvan Ecologie expose son avis et pense que le projet est grandiose et démesuré par rapport au site du Haut Folin et attire l’attention sur le fait que toutes ces voitures, parkings, populations vont changer la configuration du Haut Folin et que l’impact sur l’environnement n’est pas négligeable. Question : Est ce qu’on peut envisager des exonérations fiscales pour les autres commerçants de la région ?

Questionnements recueillis auparavant par Vents du Morvan au niveau des associations et usagers du Morvan

Choix du projet
Est ce qu’on a choisi ce projet parmi d’autres ? Est ce que le choix du projet est judicieux ? faire venir des gens là où il n’y a personne ou faire venir dans les villes et villages du Morvan ? Développer encore le tourisme ou favoriser un développement économique ? Donner 3000€ à 200 entreprises pour les aider à démarrer et à générer des richesses dans le Morvan ou mettre 600 000€ dans des infrastructures sur le Haut-Folin ?

Comparaisons
Est ce qu’on a comparé et quantifié l’impact de projets similaires sur l’économie locale ?

Couts du projet
Pas assez de renseignements sur les véritables coûts du projet, on parle de 5 à 600 000€ d’infrastructure, il faudrait aussi savoir ce que demande l’investisseur (terrains, aide à la promotion, alimentations électriques, entretien des routes, déneigement, sécurité, assainissement, chauffage…). Si le contribuable finance, il faut que les habitants du Morvan en tirent quelque chose.

Economie
Pas assez de précisions pour pouvoir juger de l’impact économique, si l’investisseur (une multinationale) veut gagner de l’argent, il faut qu’il vende sa prestation, et il est probable qu’il va essayer d’obtenir un maximum au niveau des activités et ventes proposées. Est ce qu’il va rester de la place pour les locaux ? Qui fera l’entretien du site, le gardiennage, l’animation ?
Si les gens viennent, consomment sur place et repartent, il y aura peu de retombées, si la structure est une attraction mais que les activités annexes sont gérées par des locaux, c’est peut être jouable. Est ce qu’on peut envisager l’aide à la construction par des entreprises locales ?
Est ce qu’on peut envisager, voire imposer la fourniture des matériaux en local ?

Visiteurs
250 à 300 000 visiteurs pas an, ça fait en moyenne 700 visiteurs par jour sur l’année et si on considère que la fréquentation se fera essentiellement sur les mois d’été et les WE, ça peut faire 1500 à 2000 personnes par jour aux moments d’affluence, soit environ 6 à 700 voitures et ou bus. La tranquillité du Haut-Folin pour les promeneurs est quelque-peu remise en cause et l’impact sur l’effet de serre n’est pas négligeable. Quels sont les visiteurs potentiels ? Habitants du Morvan, vacanciers et invités de ceux-ci, Villes environnantes (Dijon, Nevers, Avallon, Autun, Montceau…), gens de passage et en transit dans le Morvan ?)

Environnement et paysages
Voitures + constructions + déboisement + impact sur l’eau… sont à prendre en compte, la tour va se voir de loin, les parkings vont être importants, l’hiver, il faudra prévoir le déneigement…

Ecologie (Yvon Letrange)
Peut être que le site est mieux adapté à un projet éolien générateur d’énergie et de revenus qu’à ce genre de projet gros consommateur d’énergie fossile (voitures). On parle d’attraction écologique, mais il faudrait davantage de renseignements pour se rendre compte ?

Si le projet ne marche pas comme prévu, que fait l’investisseur ?

Débat suite aux questionnements

Le Parc précise qu’effectivement, tous ces paramètres devront être analysés en profondeur lors des études de faisabilité et ensuite reprises en détail dans les études de réalisation.
Une personne fait remarquer que le coût des simples infrastructures sera au moins aussi important que le coût du projet initial alors qu’à l’époque, les subventions n’avaient pas pu être réunies. Le parc précise que c’est un tout autre projet avec un impact bien plus important sur la Morvan.
Aux dernières nouvelles, l’investisseur a fait savoir qu’il n’est pas intéressé par la restauration (avis aux investisseurs morvandiaux).
Il est évoqué le problème des ressources en eau et de l’assainissement, l’assainissement d’une structure comme celle là est l’équivalent de plusieurs villages du Morvan. Le Parc précise qu’une solution « toilettes sèches » a été regardée.
Il est évoqué l’éventuelle implantation d’éoliennes sur le site : Le site par son altitude et le peu de population est sans doute le mieux adapté du Morvan à un projet éolien (vents d’altitude plus efficaces, bruit ne gênant que peu de population, sachant que c’est la nuit que ce bruit est le plus ennuyeux).
Le Parc n’a pas émis un avis favorable pour l’implantation d’éoliennes dans le secteur d’Arleuf, il semble que des investisseurs s’intéressent à Saint Prix, mais pas d’infos précises, sauf que la hauteur maxi dans ce secteur est limitée à 57mètres (aviation).

Intervention de Jean-Claude Nouallet
Le Parc a effectivement besoin d’une multitude de projets éparpillés pour dynamiser l’économie locale, mais il lui faut également des projets de plus grande envergure pour le faire connaître à l’extérieur et amorcer la pompe. Le développement d’éoliennes peut être un concept intéressant.
Quel doit être notre concept de développement économique à 20 ou 30 ans ?

D’autre avis recueillis par Vents du Morvan
Janine Bardonnet : Mouais…! Pas assez d’informations pour émettre un avis sérieux. Toutefois :
1. du point de vue esthétique, armature légère en bois et métal, comme la tour bavaroise, mais pas en tire-bouchon comme elle ( pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? disaient les shadocks ) : Et pourquoi pas) ?
2. Si nous traitons des voies d’accès à la tour comme nous avons traité des voies d’accès à Bibracte ( cohérence avec le paysage, navettes collectives à travers les sentiers de forêt, parkings sur des allées bordées d’arbres ): pourquoi pas ?
3. S’il est vrai qu’on génèrerait ainsi 2 à 300 000 visiteurs par an, l’argument est fort . Car le problème touristique du Morvan, c’est d’y faire venir les gens. Quand ils l’ont découvert, ils savent que c’est beau et ont envie d’y revenir ( à condition que les structures d’accueil suivent ).
Bof … réflexion superficielle et peu utile sans doute . Tu nous en diras plus par la suite. Amicalement. JBa

Cyril Brulé : je suis pour que ce projet s’implante.
Nous sommes dans le champ de l’économie que peut générer un type de tourisme intéressant: la rencontre des urbains (et des ruraux, qui bien souvent ont aussi perdu ce lien) et de la forêt, du paysage, de la « nature » au sens large.
 Mais visiblement pas sous la forme d’un parc d’attraction.
Le Parc pourrait se servir de ce support pour promouvoir ses activités, distribuer ses connaissances naturalistes, et faire que cette tour, très fréquentée, irrigue tout le territoire du Parc.
Sa forme n’est pas encore définie (l’investisseur fait dessiner, à chaque site, une tour différente, qui peut prendre la forme d’un oeuf, d’un cylindre, etc), si les conditions d’accueil sont bien étudiées: comment faire monter des milliers de voitures là-haut, travailler sur des navettes avec Autun et autres (comme ça se fait déjà pour les Settons en été), des parkings dessinés pour être au mieux intégrés au paysage (comme à Bibracte).
Sur le plan économique, il faut bien sûr être vigilant sur les activités implantées en périphérie de la tour: café, restaurant, boutique; l’idéal serait que ces activités soient déléguées à des prestataires privés du Morvan.
Il faut aussi penser au lien avec le tourisme sur Autun et tout le Morvan, c’est le boulot des agences départementales de tourisme, et de Bourgogne Tourisme.
Bref, je pense que nous avons tous les outils pour accompagner au mieux ce projet porté par un investisseur qui donne beaucoup d’assurance; reste à trouver les conditions d’acceptation des habitants (de certains), en leur expliquant, en leur montrant le projet à tous les stades, pour éviter les fantasmes.

JLequime
Pour ma part, je pense que c’est un projet constructif ;
il est léger, ne dénature pas le paysage, rendrait le lieu attractif,
générerait une plue value pour les territoire (commerces et restaurateurs)…,
et donnerait – au sens propre comme au figuré – un point de vue unique sur le Morvan.

Lucienne Haese
Déjà une remarque, pourquoi  faire une réunion et prendre des positions si rapides puisque le projet n’est pas encore déposé  et que des visites doivent être faites.  Est-ce que ce n’est pas le porteur du projet qui devrait animer les réunions ?
Dans les comptes rendus on a pas la réponse sur qui paiera les infrastructures ?  qui fera l’entretien ?
Pour moi l’important n’est pas  la tour mais bien ce que l’on va apporter aux touristes en matière de paysages, de biodiversité, d’aménagement du territoire. Si la tour sert à admirer les coupes à blanc, les monocultures de douglas, ce sera très négatif pour le parc et pour le renouvellement de sa charte. C’est là que le parc à un rôle à jouer. La question : est-ce que l’on peut concilier tourisme de nature avec tourisme de masse, pour la restauration, est-ce que l’on profitera de cette opportunité pour se faire développer les circuits courts de qualité comme le BIO ?

Sylvain Mathieu
Pour info, c’est moi et mon association Ski en Morvan qui avons lancé cette idée d’une tour d’observation en bois local, en 2009, afin de pouvoir avoir une vue dégagée à 360° depuis le sommet du Morvan et de la Bourgogne (alors qu’aujourd’hui on ne voit que des sapins !) et afin d’attirer des touristes hors période de neige.
 Deux concours d’architecte ont eu lieu donnant des projets entre 350 000 et 600 000 €. Mais le PNRM faute de moyens, n’a pas encore pu concrétiser…
 Puis l’an passé, le PNRM a trouvé des Allemands qui proposent un concept « clé en main », se chargeant de tout (conception, réalisation, financement, exploitation) et avec un projet beaucoup plus audacieux, ça ne serait plus une simple tour, mais un centre de découverte et d’interprétation de l’écosystème forestier, accessible aux personnes en fauteuil roulant. Ils en ont déjà réalisé plusieurs en Allemagne et Tchéquie, à chaque fois un projet différent. Ca leur coûte environ 5 millions d’Euros et pour rentabiliser ils ont besoin d’au moins 200 000 entrées payantes/an.
 Pour se faire une idée, il suffit d’aller sur leur site : www.eak-ag.de/eakag/ueber-uns/baumwipfelpfade
Mon avis : ces Allemands sont providentiels, leur concept est génial, écologique, il s’autofinance et il permet de faire du développement touristique. S’il pouvait aboutir, ça serait un grand bienfait pour le Morvan. Par contre ma grande crainte est que leur étude de marché conclue qu’il n y’a pas potentiellement 200 000 clients/an et qu’ils renoncent… Ce chiffre ne doit pas faire peur, c’est moins que les touristes qui visitent les Settons ou Guédelon, or je ne pense pas qu’on puisse parler de « tourisme de masse » dans ces deux endroits !
 Je compte sur les vrais écologistes pour défendre ce projet !

Jean-Claude Rouard
Est ce qu’il ne serait pas plus judicieux de répartir les investissements sur l’ensemble du Morvan ?

Pierre Léger
Il me semble qu’on ne peut pas être hostile, par principe, à toute initiative visant au développement du Morvan et ensuite se lamenter que notre territoire se désertifie, qu’il n’y plus de jeunes, pas d’emplois etc… Le Morvan souffre d’un curieux syndrome. Peut-être même qu’il le cultive ? A chaque initiative un peu innovante on dirait qu’il se referme sur sa coquille de granit comme s’il se rêvait possiblement une île ! C’est, j’en suis convaincu, une posture mortifère voire, à terme, mortel. Tout le monde s’accorde à dire que le Morvan dispose de richesses naturelles, culturelles et minières. Pourtant on a parfois l’impression que tous les prétextes sont bons pour refuser de les partager.
Ainsi, tout le monde en convient, le Morvan a de superbes paysages mais n’est-il pas dommage… que bien souvent la forêt les cache ? Les points de vision au bord des routes sont bien rares.
Tout à fait d’accord pour protéger, préserver, être bienveillant avec la faune, la flore, attentif à tout ce qu’on écrase sous nos pas de chaque jour, mais pas au point d’en oublier la vie des gens et la survie de nos communes !
Pour ma part, si l’environnement est méticuleusement respecté, je suis a priori favorable à cette tour. Si elle est sobre et belle, elle peut être un atout pour l’image du Morvan et le développement du tourisme. Sans parler du plaisir des habitants et promeneurs de la région. Et puis, par temps clair et avec de bonnes jumelles, peut-être pourra-t-on voir la pointe de la Tour Eiffel…que certain voulaient voir détruire au début du siècle dernier ?…

Yvon Letrange
J’aimerais qu’un vrai débat, une vraie étude d’impacts et de faisabilité et un vrai travail en commun soit mené sur ce projet. Et surtout avant de prendre les décisions, il y a peut être plusieurs manières d’aménager le Morvan et de le rendre attractif ?

3 réponses
  1. Emmanuel Daix
    Emmanuel Daix dit :

    La richesse du morvan c’est que le territoire est encore relativement préservé du béton et parcs d’attractions absurdes comme celui présenté ici. ceux qui souhaitent vraiment s’imprégner du morvan marchent longuement ou prennent leur vélo !
    Mais continuons gaiement la destruction, toujours plus de routes, de bagnoles et de projets infantiles. De la croissance les amis ! nos enfants trouveront bien des solutions pour recycler toute cette merde bétonnée quand ils auront besoin de la terre pour se nourrir.
    Et sinon utiliser tout cet argent pour reconstituer de vraies forêts de feuillus, créer des métiers durables qui respectent l’environnement, favoriser l’artisanat avec la transformation de nos ressources, promouvoir la production locale de qualité, permettre aux néo-paysans de s’installer en permaculture, financer l’éco-construction… il y a tellement mieux à faire que ce truc immonde.

  2. Brault
    Brault dit :

    Ben précisément, le Haut Folin est recouvert de résineux….difficile dans ce contexte de dire que ce projet de haute tour serait préjudiciable sur le plan écolo, si l’on considère également que les résineux sont nuisibles à l’environnement…je vous rejoins sur un point, peut-être, c’est sur le peu de valeur ajoutée apportée aux paysages du Morvan, par la plantation de Douglas ou autres résineux du même genre. Mais comme ces résineux du Haut Folin sont là et bien là, pourquoi ne pas profiter de ce site, et de son principal intérêt qu’il peut représenter en tant que point culminant du morvan, quitte par ailleurs, à tenter de sensibiliser le public sur la nécessité de bien exploiter et préserver la biodiversité.
    Sur le plan économique maintenant, ce belvédère en projet, s’il a du succès, ne peut que rejaillir sur l’activité dans le Morvan, car je vois mal des touristes des 4 coins de France, passer spécifiquement dans le coin pour grimper sur cette tour, et fermer ensuite les yeux sur la diversité et la beauté des paysages du Morvan qu’ils auront à traverser.

  3. Ray
    Ray dit :

    à ce jour le 5 mars 2017, les choses se précisent et on est loin des 600 000 euro de départ en argent public c’est le double qui est prévu, et tout laisse à penser que ce ne sera toujours pas suffisant, en tant que contribuable et riverain de la d500, je refuse de faire les frais d’un projet aussi ubuèsque et couteux en argent public.

    Aujourd’hui, il apparait clairement, que l’entretien de la voie d’accès retenue à savoir, la d500 au départ d’arleuf, sera à la charge du département ce qui inévitablement aboutira à une hausse des impôts locaux pour servir uniquement des intérêts privés sans aucune retombée économique pour le morvan
    et comme le pnrm l’a reconnu lors de la réunion du 15 décembre 2016 à Arleuf ce projet n’est pas indispensable à la réalisation du projet du morvan des sommets.
    Alors si il n’est pas indispensable, qu’il est trop coûteux, et que les riverains de la d500 en supporterons toutes les nuisances, il doit être abandonné.
    Une étude d’autres projets plus économes en argent public et surtout plus réalistes, doit être envisagée en ce qui me concerne je milite contre ce projet de tour, et je participe à l’organisation d’actions pour y faire barrage.

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