Nocturne jardin, révéler le végétal commun

Né à Autun, j’ai passé toute mon enfance dans un coin de nature assez isolé, près de Saint-Hilaire-en-Morvan (Nièvre). Mes parents, très attachés à cet environnement dans lequel ils ont construit leur vie, ont décidé de rester dans la petite ferme familiale, pour passer leur retraite. Il était inenvisageable pour eux de vieillir ailleurs.

Mes sœurs et moi, avons hérité de ce goût affirmé pour la nature. Je reviens très souvent leur rendre visite. Même si j’ai choisi de quitter (pour mieux y revenir ?) le Morvan quand j’avais 20 ans, pour des raisons professionnelles. Je reste très attaché à la campagne et aux forêts morvandelles que j’ai beaucoup parcourues quand j’étais enfant. J’aimerais pouvoir y vivre davantage si mon activité photographique me le permettait.

Au tout départ, il y a l’achillée

Enfant, l’un de mes terrains de jeux favoris était un petit potager que j’avais la chance de pouvoir « cultiver ». Plus de plantes intruses que de légumes à dire vrai… Arracher à la terre les mourons rouges, myosotis ou autres pissenlits est devenu pourtant, au fil des saisons, un passe-temps réjouissant. L’observation se forme…

Puis il y eut l’observation de l’ombelle d’une achillée qui s’était invitée là : des dizaines de petites fleurs assemblées formant un corail ou un motif de broderie. (…)
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Extrait d’un article paru dans Vents du Morvan 54. Si vous désirez vous procurer ce numéro, cliquez ici. Vous pouvez également vous abonner ici.

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