EAK abandonne le projet de la tour du Haut-Folin

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10 réponses
  1. ray riverain d 500
    ray riverain d 500 dit :

    bonjour

    pour moi c’est une bonne nouvelle pour le Morvan et les Morvandiaux. Le tourisme de masse sur un seul site type tour comme cela était proposé
    ne peut rien apporter à l’économie locale (on n’a jamais vu un centre commercial sauver le petit commerce de centre ville).

    Maintenant, le parc du Morvan doit travailler avec les habitants et les associations utilisatrices du massif du petit et du grand montarnu à la réalisation de petits projets, commune par commune, contrairement à ce qui est dit le tout privé n’est pas la solution même si dans certains conseils municipaux, les élus expliquent que cela fait trente ans qu’ils en discutent et que ça ne débouche sur rien. Quel aveu d’échec.

    Je pense qu’il y a des gens qui ont des idées et des propositions, il faudrait peut-être les écouter.

    Pourquoi ne pas envisager une consultation de tous les maires afin de faire émerger des idées neuves ?

    • Arleuf
      Arleuf dit :

      le « consultatif » et le « collaboratif », ces 2 principes de base pour développer un territoire à remettre à l’ordre du jour pour les décisions que sont amenés à prendre les dirigeants du parc au nom des 70 000 habitants et des 140 communes…
      si ce travail avait été fait sur le fond, la surdimension du projet EAK aurait sauté aux yeux… au final le parc passe pour des amateurs face à une entreprise qui, elle, est en pleine réussite là où elle peut installer un tourisme de masse, son objet social d’activité non masqué.
      Il est certain qu’aux yeux d’EAK nous passons pour des rêveurs et que l’image du « morvan » ne s’en sort pas grandie… que pour l’économie locale c’est retour à la case départ, argent public gaspillé et déceptions légitimes de tous ceux auxquels on avait dit que ce projet était un « miracle » de développement pour leurs petites entreprises. Dans cet échec les déçus du OUI à la tour se doivent de demander des comptes aux dirigeants du parc, pour ce qui est au final une incompétence d’élaboration de projet, une méconnaissance totale du territoire qu’ils sont sensés gérer…..

  2. Garsdarleurésistant
    Garsdarleurésistant dit :

    Côté France, dans l’élaboration de ce projet et son parcours, les opposants et leurs arguments ont été traités comme un « symptôme » à éradiquer… l’abus de position dominante des porteurs s’est avéré être une constante, la communication partiale… méthode vouée à l’échec dans ce partenariat public parc/terrain d’état ONF et privé société allemande EAK non implantée en France… le progrès serait de l’admettre pour les futurs aménagements indispensables du territoire parc et le développement du tourisme en terres morvandelles.

  3. BOUILLE François
    BOUILLE François dit :

    Aucun projet de revitalisation du Morvan n’est envisageable compte tenu de la nature de son peuplement à habitat dispersé : des retraités qui majoritairement sont venus de l’extérieur avec comme seule ambition le calme et la tranquillité, des résidents secondaires pour qui toutes initiatives d’envergure risquent de faire chuter la valeur de leurs biens. Pas de place en Morvan pour donner quelques espoirs aux chômeurs.

    • Arleuf
      Arleuf dit :

      en avril 2016 après la visite à EAK en foret noire, Le PNRM concluait que le projet de tour ne bénéficierait en aucune façon à l’économise locale… jamais démenti… comme d’ailleurs à Arleuf le 15 décembre 2016 par le président du Parc Joly déclarant que la tour n’était pas indispensable pour le programme du Morvan des sommets, il reste à écrire de qui on s’est moqué et surtout dans quelle intention… (P.L. CZAPEK)

  4. Arleuf
    Arleuf dit :

    Le Morvan c’est 17 sommets, on pourrait s’imaginer que les dirigeants du parc s’attachent à développer l’écotourisme autour de tous ces points… l’important et l’urgence pour la crédibilité de ce syndicat mixte… est que les mêmes dirigeants déclarent sans fuir avec des arguments fallacieux, que de tout mettre sur un seul point (le haut-Folin) était une bévue, un fantasme de développement impossible ne correspondant à aucun besoin, et d’admettre que l’investisseur EAK leur à donné une leçon de marketing, dénonçant leur amateurisme sur ce qu’est réellement implanter un spot de tourisme de masse et le faire vivre pendant au moins 10 ans en cohérence avec le lieu choisi.
    Il serait aussi sain que le parc fasse le bilan du temps, des énergies et de l’argent public dépensé pour ce flop politicotechnocratique annoncé par les opposants depuis 1 an… considérer que le parc gère des « citoyens » et non des « sujets » de son territoire… que la contradiction n’est pas un symptôme à contourner par la seule volonté d’imposer…
    La charte 2020/2035 ne pourra s’écrire sainement que par un changement de paradigme radical sur les objectifs et la méthode et s’y conformer sans des espaces de transgressions et de dérogations à géométrie variable pour des intérêts nébuleux échappant à l’intérêt général, soit à en finir avec cette forme de népotisme obsolète et préjudiciable d’un passé désormais révolu. (P.L. CZAPEK)

  5. Normier
    Normier dit :

    Voilà une belle nouvelle ! Le tourisme est un objectif louable et utile à l’essor ou à minima au maintien de l’économie locale. Mais entreprendre des projets purement mercantiles, de type parc d’attraction n’est en aucun cas un hommage ni un signe de respect de nos paysages. La modernité, ne signifie pas le nivellement par le bas.
    Inventer l’avenir de notre région passe par les hommes et non par l’investissement de financières étrangères ne voyant dans le Morvan qu’une source de profit.
    Le Parc se doit maintenant de revenir au plus près des hommes et du territoire. Toutes les idées ne sont pas bonnes……
    Christophe Normier. Morvent en colère !

    • ARLEUF
      ARLEUF dit :

      La bonne nouvelle serait que le pole environnement du Parc (14 acteurs) se positionne entre Morvan DU sommet (type tour EAK) et Morvan DES sommets (maillage de l’écotourisme autour des 17 sommets du Morvan)….
      D’autre part l’absence d’un comité de surveillance pour éliminer ou accompagner des projets qui engagent des millions d’euros d’argent public fait totalement défaut au parc et laisse la porte ouverte à tous les délires ; la tour EAK en était un qui a pollué le développement du tourisme pendant 2 ans et gaspillé temps, énergies et argent public pour un résultat nul… ce n’est plus tolérable… crédibilité et compétence du parc en balance légitime pour son nouveau contrat… (P.L. CZAPEK)

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